Construire une stratégie solide : savoir quoi arrêter pour mieux avancer
Identifier ce qui freine la performance avant de chercher à l’optimiser
Ma technique : faire des choix clairs pour aligner actions
La question qui change tout : " Que va t-on arrêter de faire ? "
En stratégie, ce qu’on arrête de faire compte autant que ce qu’on démarre.
Quand je commence à travailler avec un client – que ce soit sur une stratégie commerciale, un plan de performance, un projet de merchandising ou un réajustement managérial – on a tendance à me parler de ce qu’il faut lancer, activer, améliorer.
C’est logique. On veut avancer, faire mieux, faire plus.
Mais justement : est-ce qu’on a la place pour faire mieux ?
Ce que je constate sur le terrain
Dans la majorité des cas, les équipes sont déjà à flux tendu.
Elles courent après des actions devenues automatiques, des process qui ne sont plus questionnés, des habitudes héritées… mais plus forcément utiles.
Et surtout, plus alignées avec les objectifs actuels.Alors je pose la question.
Et là, les vraies conversations commencent.
On se rend compte qu’on continue à :
- Promouvoir des offres peu rentables parce qu’elles “ont toujours été là”
- Multiplier les reportings sans réelle lecture derrière
- Organiser des réunions par habitude, pas par nécessité
- Implémenter des outils qui ne sont plus utilisés correctement
- Garder des rayons trop chargés, des références qui ne tournent plus…
Ce qu’on gagne en arrêtant
En prenant le temps de faire le tri, on libère plus que du temps.
On retrouve de la clarté, de l’énergie, de la cohérence.
Et surtout, on rend la stratégie réaliste et exécutable.
Je ne cherche pas à “simplifier pour simplifier”.
Mais à aider mes clients à reprendre le contrôle sur ce qu’ils font – et surtout sur ce qu’ils choisissent de ne plus faire.